Être ou ne pas être (simple)...

Chronik’arts

En ce qui concerne ces quelques lignes, mes propos sont plutôt dirigés vers les spectacles de danse (ceux que je fréquente le plus souvent, voir auxquels je participe même).



J’ai eu l’occasion de remarquer et même de me faire confirmer l’existence d’un petit phénomène voir même d’une "certaine tradition" qui accompagne les sorties de ces soirées en général.



Une préoccupation qui hante plus d’un spectateur durant les représentations qui lui sont offertes, à savoir :



- s’il comprend bien ce qui lui est donné à voir ou à entendre.



- Quel commentaire pourra-t-il en tirer et faire valoir lors de l’après spectacle lorsque les groupes de discussions se formeront dans le foyer du théâtre.



Le programme et le propos artistique du chorégraphe en main, la durée du spectacle devient presque le temps d’un véritable cauchemar, à la recherche des codes, des images, pour une interprétation la plus proche de celle du ou des créateurs de la pièce.



Pour les néophytes c’est même un véritable calvaire parfois, sachant que les questions vont tomber à la sortie.



Alors comment avez-vous trouvé ?



Qu’en pensez-vous ?



C’est là que cette petite tradition donne naissance à une certaine forme de snobisme intellectuel d’après représentation.



Alors un petit mot pour les "non habitués" du spectacle (de danse) qui ont fait l’effort de rentrer au théâtre.



Regardez, écoutez, découvrez... Savourez ! Ces moments privilégiés, où il est offert une chose, la seule : Prendre du plaisir !



Être (simple) ou ne pas être ? Telle est la question...



Claude IRURETAGOYENA | Danseur et Chorégraphe de la compagnie Maritzuli