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Entrez dans la transe…

Egilea
Celine Musseau
Komunikabidea
Sud Ouest
Tokia
Biarritz
Mota
Albistea
Data
2010/09/20

Il n'y a pas forcément de thématique ou de ligne directrice dans la programmation du Temps d'aimer, mais vendredi était jour de transe. « Le temps scellé » de Nacera Belaza au Colisée est une boucle, une danse en solo, duo ou trio, qui monte lentement sur un air de gospel, de blues.

Très lointain, très doux au début, petit à petit, le chant prend de la puissance, les danseurs, tournent, virevoltent, lentement, puis s'abandonnent dans des mouvements qui ont quelque chose à voir avec l'expression du bien-être, de la libération, comme dans les transes gnawa ou même techno. On y entre ou pas, mais ceux dans le public pour qui l'effet hypnotique fonctionne, qui se projettent dans les corps des danseurs, sortent presque essoufflés mais apaisés. Un travail aussi étonnant que captivant.

Ensuite, transe toujours au théâtre du casino avec la compagnie Maryse Delente et « Mariana », une pièce créée il y a vingt ans mais dont la beauté suffocante perdure. Des portraits de femmes qui oscillent entre enfermement et émancipation. Engoncées dans de belles robes pourpres, poupées mécaniques, elles se libèrent aussi du carcan. Et offrent grâce à un solo sublime, interprété par Géraldine Morlat, une danse animale, sensuelle, à bout de souffle.

La tête à l'envers

Et pour finir la journée, c'est une partie du public qui était en transe sur « Samsara », pièce de Victor Ullate. Séduisante avec un condensé des meilleurs morceaux de world music de ces quinze dernières années, - de Nusrat Fateh Ali Khan aux Tambours de Tokyo -, on ne peut cependant que déplorer une absence d'écriture chorégraphique et une naïveté confondantes. À trop vouloir dire, on ne dit rien du tout. Ouvrant sur les images de drames humains à l'échelle planétaire, des camps de la mort à la lapidation, entrecoupés de phrases bouddhistes, on assiste à spectacle qui n'est qu'un enchaînement de saynètes dépourvues de sens. L'énergie des danseurs et la musique ont fait le reste.

Samedi soir, au casino, la Spellbound Dance Company a pour la première fois en France présenté ses « Quatre saisons », une création qui a plus à voir avec les changements d'humeur, l'évolution des sentiments qu'avec la météo. Sur scène, une petite maison, grotte protectrice ou métaphore des états d'âme. Avec parfois la tête à l'envers, quand on ne sait plus trop où on habite. Neuf danseurs y expriment, dedans ou autour, leurs humeurs, trépignant, chaleureux, amoureux, amicaux, déprimés. Vivaldi se partage avec de la musique électronique et les sons de la nature. On échappe aux clichés dans ce spectacle totalement affranchi du présupposé pour mieux aller voir à l'intérieur de l'humain, avec une danse aussi virtuose qu'évocatrice. Spellbound ne raconte pas, mais éprouve la sensation jusque dans la salle.

 Nacera Belaza, une danse hypnotique.  photo stéphane bellocq
Nacera Belaza, une danse hypnotique. photo stéphane bellocq
 
20 septembre 2010 06h00 | Par céline musseau 0 commentaire(s)

Entrez dans la transe…

Retour sur quatre pièces présentées ce week-end, de la plus exigeante à la plus populaire, représentatives de la variété du festival.

 Nacera Belaza, une danse hypnotique.  photo stéphane bellocq   Au son de la txalaparta, plus de 150 danseurs ont participé hier à la gigabarre de Gaël Domenger || Chopin Jean Daniel  Delente et ses danseuses en robe pourpre, carcans ou sublimes accessoires.  photo séverine dabadie  || Chopin Jean Daniel
 Nacera Belaza, une danse hypnotique.  photo stéphane bellocq   Au son de la txalaparta, plus de 150 danseurs ont participé hier à la gigabarre de Gaël Domenger || Chopin Jean Daniel
 
20 septembre 2010 06h00 | Par céline musseau 0 commentaire(s)

Entrez dans la transe…

Retour sur quatre pièces présentées ce week-end, de la plus exigeante à la plus populaire, représentatives de la variété du festival.

 Nacera Belaza, une danse hypnotique.  photo stéphane bellocq   Au son de la txalaparta, plus de 150 danseurs ont participé hier à la gigabarre de Gaël Domenger || Chopin Jean Daniel  Delente et ses danseuses en robe pourpre, carcans ou sublimes accessoires.  photo séverine dabadie  || Chopin Jean Daniel  « Samsara » de Victor Ullate, gros succès public mais une pièce dépourvue de sens.  photo J.-D. chopin
 
20 septembre 2010 06h00 | Par céline musseau 0 commentaire(s)

Entrez dans la transe…

Retour sur quatre pièces présentées ce week-end, de la plus exigeante à la plus populaire, représentatives de la variété du festival.

 Nacera Belaza, une danse hypnotique.  photo stéphane bellocq   Au son de la txalaparta, plus de 150 danseurs ont participé hier à la gigabarre de Gaël Domenger || Chopin Jean Daniel  Delente et ses danseuses en robe pourpre, carcans ou sublimes accessoires.  photo séverine dabadie  || Chopin Jean Daniel  « Samsara » de Victor Ullate, gros succès public mais une pièce dépourvue de sens.  photo J.-D. chopin   Les danseurs d'Hip hip hop ont assuré le show.  photos j.-daniel chopin  || Chopin Jean Daniel

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