Eclectisme et prestige pour cette 19e édition du Temps d'aimer la danse

Cette année, 23 compagnies évolueront sous l'influence d'événements qui ont marqué le Labourd d'une part avec la célébration des 400 ans des procès orchestrés par Pierre De Lancre. Mais c'est aussi l'occasion de fêter le 60e anniversaire du Festival du Film Maudit de Biarritz lancé par Jean Cocteau et qui avait couronné L'initiation à la danse des possédés de Jean Rouch.

Un festival «néo-classique»

Le Directeur artistique a encore joué la carte de l'éclectisme avec un festival mêlant classique, tradition, danse butô ou Hip-Hop.

Et la joie se lit dans le regard de ce dernier lorsqu'il annonce la venue de compagnies les plus prestigieuses comme «la crème de la crème» selon ses propres mots, avec le Nederlands Dans Theater 1. Le grand Mats Ek a également répondu présent avec le Ballet Royal de l'Opéra de Suède, compagnie équivalente à l'Opéra de Paris.

Des premières

Le Temps d'aimer n'accueillera pas moins de huit chorégraphes pour la première fois dans l'Hexagone avec par exemple la venue du Ballet de Wiesbanden avec Das Auge Der Welt ( L'oeil du Monde) ou encore la Compagnie Dansk Danse Teater avec laquelle le chorégraphe Tim Rushton donne corps aux mots, en rendant un hommage aux poètes de la Beat Generation

Côté création, La Compagnie Grimaldi présentera Les jardins de Grenade, un spectacle créé lors d'une résidence avec la scène de Pays Baxe Nafarroa et qui allie danse ancienne et actuelle.

Par ailleurs, le rideau se lèvera le vendredi 11 septembre avec La confidence des oiseaux interprétée par La Compagnie Le Guetteur-Luc Petton, un spectacle où danseur et oiseaux vivants évoluent ensemble sur scène.

Le Temps d'aimer la danse, ce sera aussi le traditionnel gigabarre, des répétitions publiques, des stages, des projections, des expositions.