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Domenger à la barre

Egilea
Olivier Bonnefon
Komunikabidea
Sud Ouest
Tokia
Biarritz
Mota
Albistea
Data
2010/09/18

Demain, 11 heures sur le promenoir de la Grande Plage, c'est Gaël Domenger qui dirigera la Gigabarre. Et on peut déjà assurer sans trop se tromper que ce jeune créateur donnera une touche très personnelle et originale à ce rendez-vous toujours prisé par la foule.

« J'entends surprendre et créer un rapport entre la txalaparta, instrument traditionnel basque que j'aime beaucoup et ce moment de partage qu'est le travail à la barre avec le public. On va voir ce que ça va donner. » Nous aussi. Inventeur d'un genre inédit, Gaël Domenger a-t-il l'ambition secrète d'attirer les fidèles des mutxikoak ?

Voilà sept ans en tout cas que l'intéressé conjugue sa vie avec Biarritz. Arrivé en 2003 comme danseur pour Thierry Malandain, cet ex-pensionnaire de l'école de danse de l'Opéra de Paris et de nombreuses troupes prestigieuses dont le Scapino Ballet de Rotterdam a veillé de 2005 à 2008 sur le Ballet Biarritz Junior 3 transfrontalier. Il s'est lancé dans le même temps dans la chorégraphie. « J'essaye d'établir un lien entre pédagogie et création », souligne l'intéressé.

Logique d'échanges

C'est dans le cadre de ses fonctions de recherches et d'enseignement, qu'il va mettre sur les rails en 2009, tout naturellement, le Laboratoire de recherche chorégraphique sans frontières.

On comprend dès lors l'esprit expérimental de cette Gigabarre de demain. Car Gaël Domenger aime chercher, tester, imaginer, tisser des passerelles parfois inattendues entre disciplines (poésie, danse, musique, peinture) dans une « logique d'échanges et d'interdisciplinarité ».

C'est ainsi qu'est né « Un coup de dés jamais n'abolira le hasard », une création présentée la semaine dernière au Colisée dans le cadre du Temps d'aimer. « Le festival possède une dimension expérimentale », défend Gaël Domenger. « Ce ballet part de l'ultime texte de Stéphane Mallarmé publié en 1897 et qualifié alors par Paul Claudel de "grand poème typographique et cosmogonique". C'est une réflexion sur le temps, l'espace et la composition. »

Déjà habitué dans ce contexte pluri et interdisciplinaire à travailler avec Beñat Achiary, chanteur et improvisateur, Gaël Domenger s'est entouré cette fois d'un artiste multimédia Aymeric Reumaux, du violoncelliste et compositeur Gaspar Claus et de Jean-Claude Asquié, créateur lumière.

Ce coup de dés a séduit ou pas. Celui de la Gigabarre demain, devrait susciter aussi des réactions tranchées.

 Gaël Domenger sur scène au Colisée pour sa dernière création, samedi dernier. Demain, il souhaite que la Gigabarre soit à tonalité basque, accompagnée d'un joueur de txalaparta.  photo jean-daniel chopin

Gaël Domenger sur scène au Colisée pour sa dernière création, samedi dernier. Demain, il souhaite que la Gigabarre soit à tonalité basque, accompagnée d'un joueur de txalaparta. photo jean-daniel chopin

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