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Des entrechats au plus haut niveau

Dimanche 12 novembre, Madrid. Le jury du concours du Certamen Coreográfico retient le solo de danse contemporaine « Soy Fauno » présenté par Oihan Indart le danseur de la compagnie EliralE. Il fait partie des cinq finalistes de la catégorie « Me, Myself & I » dans un concours qui, avec celui d’Hanovre en Allemagne, fait référence en Europe et au-delà. « Un jury bienveillant et extrêmement professionnel » précise sa chorégraphe Pantxika Telleria, qui souligne la beauté, l’intimité de la gestuelle présentée et sa fluidité.
Egilea
Thierry Jacob
Komunikabidea
Sud Ouest
Mota
Albistea
Data
2017/11/22
Lotura
Sud Ouest

« Soy Fauno » sera donc de nouveau à Madrid les 1er et 2 décembre, au centre culturel Conde de Duque. Le jeune danseur à la tête bien faite et bien pleine, au corps harmonieux vif et musclé, excelle dans la musicalité du mouvement.

Depuis tout petit, il danse et joue de la musique, des passions qu’il a développées du côté de Baigorri où les danses basques perfectionnent ses sauts, son accordéon diatonique, les rythme. « Au lycée, j’ai plutôt étudié la musique », explique le jeune homme de 22 ans orienté en filière scientifique et menant de front des études au conservatoire Maurice-Ravel de Bayonne. Il intègre bizarrement la faculté de lettres du même endroit. « C’était le seul moyen que j’avais pour rester au conservatoire », rigole-t-il.

Issus de la danse basque

Pour la danse, il croise Pascale Lazcano (Zarena zarelako) et la compagnie Martzuli qui lui permettent d’améliorer sa gestuelle de danse traditionnelle qui lui servira quand il s’agira de développer celle de la danse moderne pour laquelle il réalise ses premiers entrechats au collectif Bilaka.

En janvier 2015, Pantxika Telleria le remarque lors d’un avis d’audition lancé par son association, il intègre le groupe EliralE et devient professionnel. Il s’entraîne depuis cinq à six heures par jour sans compter les spectacles et s’astreint, comme un sportif de haut niveau, à écouter son corps, éviter les excès pour prévenir les problèmes musculaires rédhibitoires.

Rendez-vous donc dans deux semaines derrière et, il l’espère, devant la vitrine madrilène « faite pour être vu et aussi voir ce qui se fait ailleurs », conclut son mentor. Le baigorritar dit « découvrir le haut niveau avec humilité ». On lui souhaite que cette humilité devienne triomphante. 

Des entrechats au plus haut niveau

Oihan Indart representera « Soy Fauno» début décembre à Madrid, lors du Certamen Coreográfico. Photo Marion Morin

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