Dokumentuaren akzioak
De jeunes chorégraphes basques à Berlin
Le projet, soutenu par l’Institut culturel basque, qui finance le cachet des artistes, ainsi que par l’ambassade d’Espagne, a cependant de sérieux problèmes financiers qui remettent en question l’existence même du festival. Le gouvernement basque, bien que sollicité, semble, lui, peu enclin à s’investir dans le projet. Ce que déplore Elke Roloff qui explique que “c’est un projet qui devrait être porté main dans la main. Nous faisons ça pour promouvoir la création basque, pour faire découvrir une culture et une situation politique”.
Malgré ces difficultés, la programmation n’en est pas moins riche et alléchante. Huit danseurs-chorégraphes au parcours émérite ont été invités pour l’occasion. Pour commencer par le début, Mikel Aristegi, organisateur et directeur artistique de la première édition du festival, qui a dansé sous la direction de l’immense danseuse Pina Bausch et qui a récemment créé une chorégraphie pour la pièce Horman Arteko Oiartzunak de Gorka Alda à Hondarribia, ainsi que Batteleku batean qu’il présentera au festival.
Parmi les présents, Pantxika Telleria, professeur de danse classique au Ballet-Lipscyz de Biarritz, avant de créer la compagnie EliralE en 2001, qui viendra avec Gorpitz, sa dernière création. Autres invités, Eneko Gil Alberdi, danseur de la compagnie Kukai d’Errenteria et recruté par Mikel Aristegi pour son Batteleku Batean ou encore Natxo Montero qui a dansé dans de nombreuses compagnies telles que Gaztedi Dantzari Taldea, Oraganik et actuellement membre de RUeMANIAK.
Natalia Monge viendra représenter la compagnie Organika qu’elle dirige et la création Lilas, tandis qu’Idoia Zabaleta, fondatrice de l’association Moare Danza et de l’espace de création Azala, dansera Fisura 3. Pour finir avec les deux dernières, et pas des moindres, Nerea Vesga, membre de Kukai, d’Ereintza Dantza Taldea d’Errenteria et musicienne, et Noemi Viana qui se penche, en plus de la danse “sur scène”, du côté de la vidéo-danse avec Piedra, papel, tijeras ou encore Collapsum.
La deuxième édition du Festival des chorégraphes basques se veut donc ambitieuse, comparativement à la première édition, plus modeste, qui avait accueilli deux ou trois chorégraphes. Il lui faut maintenant trouver les financements manquants à la réalisation de cet ambitieux projet, qui n’a d’autre but que de “présenter la culture basque, sa langue, ses artistes et créateurs ainsi que les tendances artistiques développées ces dernières années”.
Des danseurs, mais pas uniquement
Pour varier les plaisirs, le festival n’accueillera pas seulement des danseurs. Seront présents le collectif d’artistes plasticiens Artitadeto qui investit l’espace public et réalise des installations artistiques, l’auteur Edorta Jimenez, sceptique convaincu, dont le doute caractérise l’œuvre littéraire ou encore les bertsulari Miren Artetxe et Jon Maia, qui a écrit la célèbre chanson Gora Herria pour Negu Gorriak. En accompagnateurs des danseurs, les txalapartari Eñaut Muñoa et Mikel Ugarte, les musiciens d’Evilness ainsi que Juanlu Pelles et Laurentx Etxemendi seront aussi à Berlin.
Dokumentuaren akzioak