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Danses en chanté

Le spectacle Bidean Zehar sera présenté pour la dernière fois dans le cadre de la semaine culturelle de Saint-Jean-de-Luz

Komunikabidea
Le Journal du Pays Basque
Mota
Albistea
Data
2006/02/17

Le spectacle a ensuite été présenté à Louhossoa puis à Garazi, rassemblant au total près de 3000 personnes avant ce dernier rendez-vous, demain au Jai Alai de Saint-Jean-de-Luz, au programme de la semaine culturelle. Mais cette approche contemporaine de la tradition culturelle basque, qui entend "retrouver l’élan naturel de la danse vers le chant et du chant vers la danse" ne souffrira pas d’autres représentations, en raison notamment de la difficulté de réunir les 75 artistes qui composent cette fresque colorée.



35 danseurs, 30 chanteurs et 10 musiciens illustreront cette recherche des liens qui unissent la danse et le chant basques. Il s’agit avant tout de "faire bouger" les c¦urs traditionnels basques en l’occurence le ch¦ur d’hommes Anaiki, habituellement figé sur scène selon une posture de rigueur. Dans Bidean Zehar, leur performance en est d’autant plus notable, le public ayant si peu l’habitude de voir le ch¦ur intégré dans le spectacle, et surtout, de poser ses rythmes sur les pas des danseurs et non plus l’inverse. Ce qui donne certes un effet opérette, mais au delà, tente d’illustrer l’intime relation qui unit le mouvement et la voix dans leur élaboration.



C’est ainsi que Christian et Patrick Larralde, qui dirigent l’ensemble de danse et de musique de la troupe Anaigazteak, et Jean-Marie Guezala qui mène à la baguette le ch¦ur d’hommes Anaiki, ont retrouvé, à force de recherches, des chants qui existaient avec les danses. Sur cette piste, il songe que le chant servait de moyen mnémotechnique pour se mettre au pas. Un peu le constat de l’adepte de Mutxiko lorsque le musicien guide ses figures. Mais l’univers qui s’est ouvert à cette création est beaucoup plus vaste.



Sur certaines musiques qui accompagnent les danseurs, des paroles ont été retrouvées. Pour d’autres musiques, les chants ont été recréés. À l’inverse, sur des chants existants, Anaigazteak a recréé ou inventé les danses. Seules deux ou trois danses ne sont pas accompagnées de chants durant tout le spectacle.



Des danses et des chants qui permettent également le voyage dans les traditions de toutes les provinces basques. Le spectacle en quatre actes fait escale au sein de la mascarade souletine du milieu du XIXe siècle, aux pays d’Iraty en passant par la mer et la Biscaye. Une promenade qui s’impose sur ce bout de chemin. Sauf que Bidean Zehar, "en chemin", s’achève demain soir.



· Bidean Zehar



Samedi 18 février, à 20h30, au fronton couvert Jaï-Alaï.Saint-Jean-de-Luz.De 10 à 15 euros.







Choeur basque à Paris

Le ch¦ur d’hommes Anaiki a été fondé à Paris en 1987 par le père Jean Eliçagaray. Il est membre partenaire de la Maison Basque de Paris. Composé d’une trentaine de choristes. il est dirigé depuis 1990 par Jean-Marie Guezala. En presque vingt ans, Anaiki a diffusé le patrimoine culturel basque en France et à l’étranger à travers un répertoire religieux et profane. Le groupe a enregistré trois CD et a donné des concerts au Pays de Galles, en Espagne, en Suisse et en Russie. Anaiki entretient des relations étroites avec divers ch¦urs russes professionnels. Le fruit de cette collaboration a donné lieu à plusieurs concerts intitulés Un noël basque, un noël russe, présentés depuis plusieurs années dans différentes églises parisiennes. Cela a été aussi l’occasion de partir à la Maison des artistes de Moscou afin d’y produire une série de concerts.







Ainagazteak par Christian Larralde

Anaigazteak a été créée par Christian Larralde pour ce spectacle et regroupe 35 danseurs confirmés de Barcus, Tardets, Bassusary, Louhossoa, Espelette, Gabat et Saint-Jean-de-Luz. La compagnie est aussi composée de 10 musiciens issus pour une grande partie d’Espelette mais aussi de Saint-Pée, d’Ordiarp et de Saint-Pierre d’Irube, sous la direction de Patrick Larralde.



Christian Larralde pour sa part est né à Paris et a dirigé la troupe d’art populaire basque Gazteria, au sein de l’Eskual Etxea. Il y a rencontré Jean-Marie Guezala, meneur du ch¦ur Anaiki et a participé à la direction artistique du projet Ibilaldi bat présenté à Paris en 2001 et à Bayonne en 2002. Depuis trois ans à Saint-Jean-de-Luz, il intervient lors de différents spectacles pour la réalisation de chorégraphies. Il a travaillé avec le groupe Iruski de Gabat pour la préparation de leur nouveau spectacle Dantza qu’ils ont présenté lors de l’été 2003 dans des festivals en Tchécoslovaquie et en Ukraine. En 2004, il a travaillé pour la comédie musicale West Ibarre Side Story pour y réaliser les chorégraphies. En 2005, il crée le nouveau spectacle de Garaztarrak ou le mariage de hip-hop et de danses traditionnelles met en exergue son souci d’allier tradition et modernité.

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