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Danser par amour de sa terre

Egilea
Cédric Citrain
Komunikabidea
Sud Ouest
Mota
Albistea
Data
2009/03/17

Seul sur la scène du Colisée, Mizel Théret exprimera sa culture basque au travers de la danse contemporaine, lors du festival Bi Harriz Lau Xori qui débute demain. Il souhaite « porter un regard sur cette culture sans tomber dans une vision rétrograde folklorique ». Les mots en basque se transformeront en petite musique. En somme, tous les spectateurs pourront s'accaparer un morceau d'identité dans « Dorrea » (la « tour » en basque). Un édifice qu'il construit sur scène au travers de ses souvenirs d'enfance, entre plage et montagne du pays.

Un retour solo

Le natif d'Hasparren s'est formé à la danse contemporaine dans les fastes années 80 à Paris. Mizel Théret avait renoncé à son art, il y a une dizaine d'années, pour l'enseignement. Après un retour sur une oeuvre collective « Pilota (r) Hitza », il y a trois ans, le danseur chorégraphe se lance pour la première fois en solo.

Une prestation qu'il veut humble, débarrassée du narcissique de l'artiste. « Johanna Etcheverry (NDLR danseuse professionnelle) m'a aidé à évacuer les tics de danseur. La poitrine trop gonflée, orgueilleuse ou les doigts trop tendus. Des détails qui, bout à bout, chassent l'humanité », explique Mizel Théret. Même les lumières de Frédéric Béars devraient accentuer cette impression.

Une culture en filigrane

Au final, il ne devrait rester que de la poésie, compréhensible par tous. Pour s'exprimer, Mizel Théret a retenu quelques éléments symboliques de la région. Par exemple, il va utiliser la chistera. « Pas dans le mouvement du joueur de pelote, mais dans un prolongement du corps » explique le danseur. Pour preuve, il utilisera deux chisteras en même temps. Le spectacle fera appel à de nombreux éléments de cette culture traditionnelle comme la relation à la mer, que les connaisseurs retrouveront avec plaisir pendant que les néophytes s'étonneront. « C'est une pièce chorégraphique en forme de kaléidoscope où les références à la culture basque sont sans cesse détournées ». Une sorte de jeu de cache-cache.

Cette initiative est née l'été dernier, alors que Mizel Théret, en secret, mettait en scène son inspiration. Un simple texte d'une vingtaine de lignes envoyé à Biarritz Culture a lancé le projet. C'est assez rare pour être souligné. Le danseur espère maintenant que la pièce tournera un peu. Trois dates sont déjà programmées.

« Dorrea » sur la scène du Colisée, dans le cadre du festival Bi Harriz Lau Xori, expression basque et d'ailleurs, ce jeudi 19 mars à 20 h 30. Entrée 18 euros.

Mizel Théret utilise la chistera dans un prolongement du corps.( Photo jean-claude broca)
Mizel Théret utilise la chistera dans un prolongement du corps.( Photo jean-claude broca)

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