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Danse en force dans le festival de théâtre
Donostia accueille la prestigieuse chorégraphe étasunienne Carolyn Carlson, et sacre le printemps avec Heddy Maalen
Ce soir et demain soir, la chorégraphe étasunienne Carolyn Carlson présentera au théâtre Victoria Eugenia Inanna, une ¦uvre créée pour sept danseuses qui récupère la figure de la déesse sumérienne de la nature et de la fécondité ; celle-ci était renommée pour sa sensualité mais également pour sa férocité au combat. Cette ¦uvre restera deux jours à Donostia comme l’une des représentations phares du festival de théâtre. Tout au long de sa carrière, Carolyn Carlson, qui travaille et réside en France depuis de nombreuses années, a créé plus de 80 chorégraphies qui lui ont valu de nombreuses récompenses de par le monde. Parmi ces distinctions on peut citer notamment en France la Légion d’Honneur et le titre de Chevalier des Arts et des Lettres.
Sacre du printemps
Carolyn Carlson cédera la scène du théâtre Victoria Eugenia au chorégraphe franco-algérien Heddy Maalen et sa troupe de quatorze danseurs originaires du Nigeria et du Sénégal, qui proposeront une version du Sacre du printemps de Stravinski. Considérée comme l’une des ¦uvres les plus révolutionnaires de la musique classique du XXe siècle, cette adaptation a déjà connu un franc succès en France et en Hollande. De père algérien et de mère française, Heddy Maalen a d’abord pratiqué la boxe et l’aïkido, avant de découvrir la danse et de monter sa propre troupe. Ses chorégraphies sont remarquées pour la précision et la clarté des idées. Ce spectacle de danse ne sera représenté qu’une seule fois le 12 juillet.Quatre groupes participeront également à cette fête du théâtre, dans les salles et les rues, grâce au soutien de la Plate-forme de Danse du Gouvernement basque. Pour promouvoir la danse, cette plateforme propose en plus trois des quatre autres spectacles qui seront proposés au centre culturel Egia.La compagnie Ciento Cincuenta Cuerdas, de Blanca Arrieta, présentera dans cet espace la première de Rest ce soir. Dans ce spectacle les trois danseurs de la troupe offrent une réflexion sur les absences et tout ce qui entoure la mort, mais aussi sur la sensualité, la couleur et le rire. Pour sa part Matxalen Bilbao transformera ses danseurs en instrument d’écriture dans Haïku 4, sa dernière création qui sera représentée demain, également au centre culturel. Enfin, El agujero del avestruz (ŒLe trou de l’autruche’) de la troupe Ertza sera représenté le 14 juillet. La compagnie d’Asier Zabaleta évoque dans sa chorégraphie le besoin de combattre la peur pour atteindre le bonheur. La Plate-forme de Danse proposera également un spectacle de théâtre de rue, +ES3, la dernière création d’Organik, qui offrira, le 14 juillet sur la Place de la constitution, une vision du monde actuel pleine d’humour où les gens sont nerveux et toujours pressés.
La danse sera également présente dans les rues avec les troupes LMNO et Kukai Logela. Dans Dames de c¦ur, le collectif français LMNO recrée la figure de huit femmes importantes de l’histoire, de Cléopâtre à Coco Chanel, en passant par Jeanne la Folle ou Mata Hari. La création sera représentée le 12 juillet au port et le 13 juillet sur la place Gipuzkoa. La troupe Kukai Logela représentera les 12 et 13 juillet sur le Boulevard son spectacle Latidos (ŒBattements’).
Gari Beltza, trois ¦uvres du Ballet Biarritz juniorDans Gari Beltza, du Ballet Biarritz Junior 2, le public pourra voir trois ¦uvres différentes : Gnossiennes nous montre comme décor unique au milieu de la scène une barre de danse autour de laquelle les danseurs deviennent des hommes ailés ; Blé noir est un conte d’une jeune femme qui emporte ses prétendants dans la tombe, enfin, Danses qu’on croise recrée la joie et la vitalité d’une grande salle de danse. Gari Beltza sera représenté le 13 juillet dans la Salle Gasteszena au centre culturel Egia.
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