Dokumentuaren akzioak
Danse contemporaine et traditionnelle cohabitent
Dantzaz Konpainia est la dernière révélation dans le panorama des arts de la scène en Pays Basque, créant un style bien spécifique grâce aux collaborations soutenues avec des artistes de classe internationale que sont Itzik Galili, Eric Gauthier, Hilde Köch ou Jone San Martin. Mais Dantzaz, c’est aussi une plateforme au service des jeunes danseurs, qui les guide dans le monde complexe de la danse, notamment au travers de la multiplicité de représentations en Pays Basque, Navarre, Aquitaine, Etats français et espagnol, Allemagne ou encore République tchèque.
Par son biais, les danseurs peuvent également laisser leur créativité s’exprimer librement lors des “Dantzaklub” du théâtre Victoria Eugenia de Donostia, où ils présentent leurs propres créations. Le spectacle sera aussi assuré par Verve, compagnie qui propose un programme très diversifié de pièces récentes spécifiquement créées par des chorégraphes internationaux. Verve, compagnie de la Northern School of Contemporary Dance, un des principaux conservatoires du Royaume-Uni, qui accueille en son sein les danseurs des meilleurs conservatoires d’Europe, est très réputée pour ses spectacles souvent qualifiés de passionnants.
Autre compagnie, autre travail. Le Marchepied, fondée en 2001 par Corinne Rochet et Nicholas Pettit, a pour ambition de promouvoir les jeunes danseurs par le biais de la création chorégraphique. Le travail est collectif, chaque danseur participant aux différentes étapes de la création, à savoir la recherche thématique, l’écriture chorégraphique, la recherche musicale d’une part, mais aussi la création d’un flyer, d’une affiche et tout ce qui accompagne la communication.
Cette compagnie de Lausanne viendra présenter Close the Loop, prise de conscience sur les problèmes liés à l’intimidation. La danse contemporaine est un média par lequel des sujets lourds et sensibles peuvent être abordés, parfois avec distanciation et poésie. Après ce spectacle, Xanki aura carte blanche et fera ce qu’il veut de sa musique et du public présent. Le lendemain, Harri Xuri accueillera Zazpiak Bat et son spectacle Oroitzapenetik Bidaiarat.
L’association saratar compte 80 danseurs de 6 à 61 ans, mais aussi des txistulari. Le créneau de Zazpiak Bat ? Montrer que, dans un monde en transformation perpétuelle, la danse tout comme la culture basque peuvent évoluer et préserver leur place dans la société. Oroitzapenetik Bidaiarat est une aventure, celle de Beñat, parti pour une campagne de pêche à destination de Dakar. Il essuie une tempête sur la route du retour, quatre mois plus tard, et commence alors un voyage extraordinaire. Pendant ce temps, sa promise, Mayi, l’attend au village où la vie continue malgré tout.
Continuant dans sa lancée, Zazpiak Bat reversera encore une fois l’intégralité de ses bénéfices à Integrazio Batzordea, qui lutte pour la scolarisation dans les meilleures conditions d’enfants atteints de handicap. Delphine Goyeneche, de l’association, explique que “l’objectif était de mobiliser tous les membres de l’association sur ce spectacle d’envergure, afin que tous puissent s’essayer à la dynamique de la création, même si cela demande énormément de travail, de patience et d’organisation”. Un moyen aussi de montrer que les spectacles d’été ne reflètent pas la richesse de la danse basque, et qu’une volonté générale est nécessaire pour en sortir.
Dokumentuaren akzioak