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Contrastes et curiosité auTemps d’aimer

Trois représentations sont à l’affiche dont la Compagnie Grimaldi et Georges Monmboye

Komunikabidea
Le Journal
Mota
Albistea
Data
2004/09/12

Traversée des époques, traversée des continents. le contraste spatio-temporelle peut paraître déroutant. Entre une compagnie Grimaldi, le samedi, qui remet au goût du jour Pavanes et Gaillardes de la Renaissance et une compagnie Momboye, le dimanche, qui contorsionne les corps "à coup" de musique ivoirienne, on ne sait plus sur quel pied danser. En tout cas eux le savent, et cela rassure.



Cours d’histoire sur planches. Tel aurait pu être le titre du spectacle de la troupe de Christine Grimaldi. Une ode à l’élégance et au raffinement du XVIe et XVIIe siècle qui s’exprime au travers de danses au barbarisme nominal éloquent : Gallardes, Courantes et autres Cannaries, autant de "savoir-danser" qui composent le Il Ballo di Corte, crée en 2000. Pour l’occasion, on ressort les costumes d’époques, ces robes de princesse qui ne déloge pas des rêves infantiles et qui fait la magie du spectacle. "Entrer dans la danse" semble chuchoter ces silhouettes. Une invitation qui ne peut se refuser surtout pour ceux qui vont assister au bal qui suit la représentation. Un bal qui se veut avant tout "sympathique" et loin des conceptions arrêtées sur une forme de danse que certains qualifient trop hâtivement de "coincées" selon Eloixa Ospital, chargée de communication à Biarritz Culture. Une bonne occasion de se divertir dans tout les cas.



Dans un registre très différent, la fougue scénique de la compagnie Monboye, tranche clairement avec le courtois et le raffiné de la veille. Pas de politesse ici, c’est l’énergie des danseurs qui parle avant tout, avec un vocabulaire qui frise parfois l’incorrection. Glorifié la liberté, voilà le leitmotiv de ce groupe qui privilégie l’expression corporelle pour se rapprocher du public. Un spectacle Boyakodah très instinctif, très spontané, très primaire dans l’appel aux émotions, qui se voit avec le coeur et se danse avec les "tripes".



La fin de semaine s’annonce donc contrastée sous tous rapports. Quand le passé s’accorde avec le lointain, il est forcément temps d’aimer la danse.

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