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Les créations et les chorégraphies du sud à l’honneur du "Temps d’Aimer la danse"
Le Festival dédié à toutes les danses aura lieu du 8 au 17 septembre et offrira une programmation toujours aussi diverse
Ouvert à tous les publics
Plus que jamais le festival sera ouvert à tous les publics. "Ne pas devenir un rendez-vous pour initiés et spécialistes", tel a toujours été le v¦u annoncé pour la programmation du festival par Filgi Claverie, programmateur de l’événement. "Je continue à croire que le Festival doit être éclectique" lance-t-il, en insistant sur le besoin de montrer des danses dans toute la palette de leurs diversités, pour créer des "ponts" entre elles et brasser le public. "Si le Temps d’Aimer devait devenir un festival de danse contemporaine, je ne le ferais pas", assure-t-il. Cette année l’équipe organisatrice a donc, bien évidemment reconduit, la recette de l’éclectisme qui va si bien au rendez-vous biarrot. Encore une fois les amateurs de chassé-croisé, de mélange et de rencontre vont pouvoir se faire plaisir, début septembre. Les compagnies viendront du Pays Basque, d’Espagne, du Brésil, du Portugal, de Colombie, du Sénégal, de Slovénie pour donner au Temps d’Aimer les couleurs du Sud. Comme un symbole de cette ambiance, le dimanche à 19h se produira la Cie Sociedade Masculina, une compagnie brésilienne exclusivement masculine et formée de danseurs issus de la rue, du folklore, de la capoeira, du contemporain ou de la comédie musicale, et qui revendique une danse débarrassée des préjugés, loin des "pointes et des tutus". Le mélange des genres ne sera pas seulement l’apanage des pros. Ainsi, Garaztarrak (Pays Basque) réunira le hip-hop à la danse basque sur l’esplanade du Casino. Il ne faudra pas manquer "Bodas de sangre (noce de Sang) Suite flamenca" de la Cie Antonio Gades à 21h au théâtre du Casino Municipal. Antonio Gades est devenu une star mondiale au début des années 80, suite aux films tirés de ses chorégraphies et réalisés par Carlos Saura, Noce de Sang, Carmen et L’amour sorcier, la trilogie flamenca de Gades. Quelques mois avant de mourir Antonio Gades créa une Fondation afin de protéger son ¦uvre. La Compagnie de danse est le projet le plus ambitieux de la Fondation. Elle est formée par des membres qui avaient toute la confiance de Gades, et qui pour la plupart faisaient déjà partie de la compagnie avant son décès. Le Temps d’Aimer nous donne l’occasion d’admirer deux pièces emblématiques du célèbre chorégraphe. Les scènes mais aussi les rues de la ville exposeront la danse dans tous ses états. Il y aura entre autres, et dès l’ouverture du Festival, les danseurs et musiciens du groupe Bernard Menaut (France). S’inspirant des lieux et des situations de la vie quotidienne, ils viendront perturber délicieusement les habitudes et les bonnes conduites du milieu urbain biarrot. Le jardin public et l’esplanade du casino seront des lieux de scènes ouvertes et proposant des spectacles gratuits. Des lycéens y mélangeront percussion, jonglage, acrobatie, danse et hip-hop. Sans oublier la désormais célèbre Gigabarre. Emblème du Temps d’Aimer, la Gigabarre déploiera ses 100 mètres le long de la promenade de la grande plage. Accompagné du piano d’Alberto Ribera, c’est l’occasion unique de faire une barre avec la mer pour arrière-fond et d’avoir comme professeur Richard Coudray, Maître de ballet de Ballet Biarritz. En tutu ou en survêt, pas de complexes, la barre est ouverte à tous.La durée du Festival sur dix jours a elle aussi été renouvelée, "une formule qui donne plus de densité au festival". Dix jours pendant lesquels vont se succéder des spectacles payants et gratuits, des cours, des bals, des expos, des conférences, des documentaires, des rencontres.... tout Biarritz va transpirer la danse dans ses moindres recoins pour le plaisir de tous.
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