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Bodarin, le "flamango"
La création de la Compagnie Anaigazteak a bouleversé les m¦urs et montré que l’on pouvait faire autre chose à partir de la tradition
Les "Oh" et "Waou" ont fusé dans la salle à
plusieurs reprises même si l’orgie a semblé gêner certains. D’autres
ont "aimé le concept sans rentrer dedans". Christian Larralde,
directeur artistique, se dit "satisfait de cette première pour laquelle
je m’attendais à des réactions plus violentes que pour Bidean Zehar qui
restait politiquement correct par rapport à Bodarin". En effet, le pari était ardu avec cette partie moderne jazz
très osée sur la vision des Akelarre par De Lancre. "Les gens n’ont pas
bien saisi le lien, rompu par un incident technique, avec la partie
traditionnelle. Je me suis rendu compte que beaucoup ne connaissaient
pas l’histoire des procès de la sorcellerie, en cela, le tableau
manquait peut-être d’explications". La partie flamenco, soutenue par une musique de grande
qualité, a conquis le public avec notamment l’envolée de la jeune
mariée pour un Zinta aérien de sa robe tout en splendeur. La Compagnie a prouvé que l’on pouvait faire un spectacle à
partir d’une thématique basque. Christian Larralde dit avoir reçu le
plus beau compliment que l’on pouvait lui faire de Pantxoa Etxegoin,
Président de l’Institut Culturel Basque qui a financé la création, pour
avoir "réussi à moderniser la danse traditionnelle". Un détail n’a pas échappé à Christian : "les spectateurs
sortaient avec une lueur dans les yeux". Une chose est sûre, Bodarin ne
laisse pas de marbre et fait réagir. Les prochaines représentations auront lieu à Louhoussoa le vendredi 2 mai à 21h00 et le dimanche 4 mai à 15h30.
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