Dokumentuaren akzioak
Blanca Arrieta et John Scott mènent réflexion sur le corps
En deux actes, un Irlandais et une Basque détonnent au Temps d’Aimer dans un exercice de déconstruction
Une
réflexion sur le corp et un travail qui a gagné une dimension
internationale.Sa nouvelle chorégraphie sera présentée ce soir, à 19h,
au Colisée de Biarritz.Il y poursuit sa réflexion sur le corps humain,
mais cette fois, en compagnie de la chorégraphe basque Blanca Arrieta,
au sein de la Compagnie Ciento cincuenta cuerdas.Une réflexion en deux
actes.Dans Efecto Mariposa, Blanca Arrieta, lauréate de la plateforme
Dantza du gouvernement basque, part du principe que le système
émotionnel est un corps, "un système instable et imprévisible,
constamment menacé par le chaos".D’autant que selon elle, ce bel
ordonné est mis à mal par les normes sociales qui refrène cet iné.À
l’inverse exact, John Scott met en scène dans Silver Snot trois hommes
qui tentent de faire évoluer leur état physique, et passer du roc à un
état fluide. Une façon, pour le chorégraphe irlandais, de se
"désintégrer", de "flexibiliser ses os" pour devenir souple comme un
poisson ou un escargot.Blanca Arrieta tente de dessiner la charpente de
nos émotions.John Scott brise le squelette commun.Les deux chorégraphes
vont finir par s’entendre.
Douar, un nouveau vocabulaire Hip hop
Issu du hip-hop et du cirque, le collectif
Accrorap est né dans la banlieue lyonnaise en 1993 et promet, ce soir
au Casino municipal de Biarritz (21h), de conjuguer cette danse urbaine
avec les mélopées arabes et algériennes, sous la houlette du
chorégraphe Kader Attou, figure pionnière de la danse hip hop. La danse
de Kader Attou tire son originalité et sa nouveauté de la quête
d’identité qui l’anime. Une quête née de tous les déchirements, de tous
les chocs, de toutes les contradictions qui la dynamisent et qu’elle
exprime : l’assimilation et l’exclusion, le savant et le populaire, la
modernité et la tradition, l’Europe et l’Afrique, l’Orient et
l’Occident, la spontanéité et la rigueur. Un nouveau vocabulaire hip
hop, qui donne un sens nouveau, peut-être de gauche à droite. Douar
raconte sa propre histoire, liée à l’immigration et met en scène une
rencontre entre jeunes hip-hopeurs algériens et français, une
confrontation de leurs rêves, de leurs imaginaires. De part et d’autre
de la Méditerranée, les jeunes s’ennuient. Les mains dans les poches,
ils rêvent, se projettent "de l’autre côté de la mer". Kader Attou met
en scène l’attente qui ronge les désirs les plus secrets. Une pièce
très tendre où l’on retrouve l’écriture à vif du créateur qui sait
utiliser le hip-hop pour s’interroger sur ce qui le trouble ou le met
en rage. Du hip hop percutant.
Dokumentuaren akzioak