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Biarritz a vibré pendant dix jours
Ça y est, le Temps d'aimer est terminé. Les ballets s'en sont allés, laissant dans leur sillon des impressions. Des sentiments contraires, des emballements, des coups de cœur, des coups de gueule, des rires et des émotions. Dans les coups de cœur, sans hésitation, le Ballet de Norvège et sa marche en avant, physique et musicale, Israël Galvan et son flamenco novateur et puissant, Yuval Pick et son retour vers une terre israélienne, où la force des rapports humains peut s'inscrire dans une proximité émouvante comme dans un rejet très violent. Mais aussi Pierre Rigal et son hip-hop renouvelé.
Sans oublier le Ballet Malandain, toujours apprécié pour ses qualités d'interprétation et la délicatesse de son écriture.
Expériences et nouveautésIl y a eu de la controverse également, des désaccords, provoquant des discussions animées. Notamment sur le tout jeune Ballet contemporain d'Alger en compagnie d'Abou Lagraa, ses qualités évidentes, l'énergie de ses danseurs mais sa trop jeune existence bridant la créativité.
Sur la compagnie Seo et son « À table » qui relève plus du bouillon de culture avec un enchaînement de scènes et de musiques assez indigeste, que des mets délicats ou au moins goûteux que l'on pouvait espérer.
Il ya eu des découvertes aussi, des formes courtes et surprenantes en extérieur, des expériences et nouveautés au Colisée. Avec Myriam Soulanges et sa danse en quête d'elle-même, tour à tour électrique et fluide. Sébastien Perrault et son solo sur le fil. Presque trop douloureux.
Tout cela et bien plus encore. Bref, tout ce qui nourrit un festivaldigne de ce nom, le plus important de la région, exigeant et éclectique, qui a la chance d'avoir plusieurs publics. Ou un public assez curieux pour se déplacer sur plusieurs propositions. Quand Biarritz aime la danse, c'est sans compter.

« Score » de Yuval Pick, un moment fort du festival. Photo C. de Otero
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