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Barcus surmonte les barricades et ouvre de nouvelles voies
Dimanche dernier, les jeunes barkoxtar ont ouvert la période de carnaval avec des nouveautés. Le week-end prochain, ils seront reçus par les habitants d’Esquiule
La nouveauté la plus marquante de cette année est sans aucun doute la présence de jeunes femmes dans des rôles habituellement réservés aux hommes. C'est le cas dans le groupe de «kestu», c'est castreurs occitans mais aussi dans le groupe de «buhame» ou bohémiens. La satire et l'humour propre aux mascarades ne leur ont pas manqué à elles non plus. Les «buhamin» ont permis à leurs camarades de trouver un père au bébé de la ministre Rachida Dati.
Des retrouvailles consacrées par un curé atypique venu des États-Unis, capable de dépoussiérer les sacristies souletines. Ce nouveau rôle apparaît en même temps que celui de l'ours, un personnage qui s'était perdu à une époque, mais qui se fait de plus en plus fréquent ces dernières années.
Les innovations répondent au regain du nombre des participants. «La forte participation a enrichi la mascarade», explique Joanes Etxebarria, un des organisateurs jouant le rôle de «Kabana». Effectivement, 48 jeunes font partie de cette initiative qui est organisée chaque année par un village différent.
La prochaine à Esquiule
À leur tour, les jeunes de Barcus pourront donc se mesurer aux jeunes des autres villages, à commencer par ceux d'Esquiule, dimanche prochain. Ainsi, les danseurs de Barcus devront confirmer leur renommée, et les chants devront être à la hauteur. Ils le feront certainement sans difficulté après avoir dévoilé, dimanche dernier, les belles voix des «xorrotx» ou aiguiseurs, Christophe Galant et Alain Etxeberri.
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