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Ballet funambulesque au rythme d'une cordée de «métron'hommes"

Egilea
J.I.
Komunikabidea
Le Journal du Pays Basque
Mota
Albistea
Data
2008/09/20

Francesca, une des danseuses de la troupe raconte pourquoi Retouramont arrive une semaine avant sur le lieu d'un spectacle pour créer une chorégraphie inédite. «Il nous faut repérer l'espace scénique afin de pouvoir créer. Chaque spectacle est différent selon le lieu, la hauteur du monument». Au-delà du travail de mémoire que suppose cette création in situ, «ce qui est frustrant c'est de créer dans un laps de temps relativement court» raconte-t-elle. Le temps imparti permet tout de même à chacun des danseurs dont plusieurs pratiquaient escalade d'apporter son langage et son univers chorégraphique».

La question du vertige taraude qui lève la tête pour voir déambuler les danseurs : «ils n'ont pas le vertige ?». Et Francesca de répondre : «On joue avec cette sensation qui peut parfois être décuplée à seulement 50 cm du sol. L'appréhension du vide nous est nécessaire» comme si l'adrénaline qu'elle génère impulsait la création et - comble pour un danseur escaladeur - le lâcher-prise. Mais les artistes transgressent la gravité de la situation.

Métronome

La musique n'entre que tardivement dans le processus de création. «C'est principalement la corde qui nous sert de repère, qui donne le rythme et la consistance qui seront différents selon la hauteur à laquelle nous dansons. La musique n'arrive qu'en dernier lieu. Nous savons plus ou moins sur quel morceau se base la chorégraphie. Pour ma part, ce que je préfère, c'est travailler avec des musiciens, d'autres répètent avec les écouteurs du MP3 dans les oreilles» précise Francesca.

A deux doigts des pratiques circassiennes, des acrobaties, les chorégraphies de Retouramont sont bien de la danse, contemporaine, qui donne parfois du fil à retordre aux danseurs. La Compagnie a été créée en 1995 par Geneviève Mazin et Fabrice Guillot : la première danseuse et le second, escaladeur.

La seconde représentation de la journée de samedi, aura lieu à l'Atabal entre le Battle de hip-hop et le spectacle de la compagnie Black Blanc Beur.

Pour les deux spectacles, Francesca invite les spectateurs à s'installer près de la façade «le plus près sera le mieux, ccela aussi dépend des chorégraphies et des perspectives des bâtiments».

Aujourd'hui samedi, à midi dans les airs entre la Mairie et le Casino Municipal de Biarritz et à 17h00 sur la façade de l'Atabal.

 

 

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