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Baigorri et Mihimena : In vino veritas
Depuis Irulegi, la danse traditionnelle inspire et respire le frais et la jeunesse par le biais de son groupe Arrola
Très vite, les danseurs se sont rendu compte du
lien qui existait entre les danses et le travail de la vigne. Ne
serait-ce que linguistiquement, quand on sait que le vignoble se dit
Ardantza en euskara. Mais dans les instruments aussi, paniers, piochesŠ
L’évidence était confirmée. Le groupe, alors au creux de la vague, se
retrouvait au c¦ur de la vigne. Comme symbole fort ils ont choisi
l’osier, le Mihimena, indispensable à la culture de la vigne sur les
coteaux d’Irulegi. Bonne pioche Depuis
plus d’un an, les participants préparent trois tableaux. Le premier est
réalisé à partir des instruments de la vigne. Avec Jose Cazaubon, le
deuxième est plus Gudari et retranscrit le combat mené par les
vignerons de la vallée contre les aléas de la météo mais aussi pour la
reconnaissance de leur cépage qui souffre, à tort, d’un manque de
notoriété. La troisième partie semble plus "simple", avec la mise en
scène d’un Mahai Gaineko durant lequel Jean-Marie Crouspeyre espère "ne
pas se casser le fémur en dansant sur un tonneau". Ce dernier se
rend compte que "par le biais de la danse, beaucoup de gens se
déplacent à la semaine culturelle de Basaizea. La danse est quelque
chose de formidable. On arrive à faire passer des choses plus
facilement. On veut s’ouvrir à un public plus large". Le groupe entend
faire comprendre que la danse ne se résume pas à la pratique des
Mutxiko et motiver les jeunes à continuer la danse au-delà de l’âge de
12 ans. Jean-Marie "reste sur sa faim" et se demande aujourd’hui
"qu’est-ce que devient la danse ? Il faut taper sur un spectacle
costaud sinon cela ne marche pas. La danse est un engagement sur la
durée". Il en fait "sarment". Collectif Pratiquement
complet pour ce soir, il reste quelques places pour demain dimanche, à
la fin de cette deuxième représentation sera proposée une dégustation
par les producteurs car "autour du vin cela finit toujours bien". Mihimena Aujourd’hui
samedi à 21h00 et demain dimanche à 17h00, au mur à gauche de Baigorri.
Tarif 17 euros. Renseignements et réservations Basaizea Elkartea : 05
59 37 46 77 et www.eke.org/partaideak/blogak/mihimena
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