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Aspen Santa Fe Ballet : le rêve américain à portée de pas

Le chorégraphe Jean-Philippe Malaty, né à Biarritz, revient au Temps d’aimer avec un Melting-Pot

Egilea
Jacqueline Fardel
Komunikabidea
Le Journal
Mota
Albistea
Data
2004/09/16

Cet enfant du pays, né à Biarritz, possède l’attrait des Basques pour le "nouveau monde". Après des études au Conservatoire de Bayonne et de Toulouse, il fit escale à l’école Mudra de Bruxelles puis de John Cranko à Stuttgart avant d’embarquer pour les Etats-Unis et de rattraper son rêve américain du haut de ses 19 ans.



Adoption réussie, ses nouveaux foyers que sont le Los Angeles Classical Ballet et le Ballet Hispanique de New-York sentent bon ce melting-pot caractéristique des lieux. Épanouissement garanti pour un artiste qui cultive la différence dans ses pas et dans ceux de ses danseurs. Car loin d’abandonner sa nature "touche à tout", il applique cette méthode au Santa Fe Ballet bien "qu’il n’en soit pas le chorégraphe" tient-il à préciser. Accompagné d’un Tom Mossbrucker, directeur artistique à l’expérience confirmée, les deux hommes ne sont pas avares d’un talent qu’ils mettent en pratique au sein de la formation depuis 1995.



Les trois spectacles présentés demain soir, se font l’écho d’une vision qui dissocie un fond totalement américain d’une forme plutôt hétéroclite. C’est ainsi que chorégraphe et danseurs mêlent danse latine, classique et contemporaine sous une même tunique artistique aux couleurs de la bannière étoilée.



Left Unsaid en premier spectacle, comme pour annoncer la couleur, est un nouveau regard d’un Américain, Nocolo Fonte, sur notre continent. Pas de "vieille Europe" au programme, mais un discours artistique tolérant qui capte dans la gestuelle la complexité des relations humaines.



Un sérieux sur une musique de Bach qui tranche avec la deuxième prestation Noir et Blanc, plus légère, ou l’obscurité se fait reine et l’image décor, mais Jean-Philippe Malaty, d’un français maladroit, "ne veut pas en dire plus pour garder la surprise". Voilà qui fait saliver le public et déjà transpirer les six danseurs qui composent ce spectacle. Le voyage au pays de l’Oncle Sam ne serait pas complet si un détour par la culture hispanique très présente outre-atlantique, n’était pas fait. Like a Samba, au nom évocateur, se charge de terminer le "show" comme le décrit si bien le directeur du Ballet, un véritable " entertainment" (entendez divertissement), "un plaisir du mouvement" : on sent que cette ¦uvre tient particulièrement à c¦ur à ce dernier.



"L’Amérique, si c’est un rêve, je le saurais" continuait Dassin. Jean-Philippe Malaty lui, à l’évidence, le sait...





Ú Aspen Santa Fe Ballet



21h au Casino Municipal. Jean-Philippe Malaty. Biarritz le Temps d’aimer. 12h Jardin public, répétition publique du spectacle.

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