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« Un festival de cette ampleur ici, c'est inouï »

Egilea
Olivier Bonnefon
Komunikabidea
Sud Ouest
Tokia
Biarritz
Mota
Albistea
Data
2010/06/12

Jakes Abeberry a été le premier à prendre la parole hier matin. Le président de Biarritz Culture, association organisatrice du Temps d'aimer la danse, n'a pas oublié le chemin parcouru en vingt éditions. « En 1991, nous avons renoué avec la danse. Quand j'avais 20 ans, j'ai eu la chance de vivre dans les coulisses, les résidences du Marquis de Cuevas et de son merveilleux corps de ballet. J'ai vu s'envoler des étoiles chaque mois de septembre et d'octobre au Casino municipal. Des années après, il m'apparaissait évident que Biarritz pouvait tenter une nouvelle aventure. Mais je ne mesurais pas combien cela allait être difficile lors de la première édition. »

L'envol de la danse

Et Jakes Abeberry de raconter comment son pari de faire venir le ballet de l'Opéra de Budapest s'acheva en eau de boudin. Heureusement, un ancien du Marquis de Cuevas, Boris Trailine devenu programmateur et l'aide précieuse de Paul Barrière, alors patron du Casino municipal, permirent à Biarritz Culture de prendre son envol.

Deux décennies plus tard, Biarritz est redevenue une ville qui compte en matière de danse, en France et même dans le monde avec son CCN, ses écoles, ses stages et son Temps d'aimer. « Voir plus de 300 personnes qui sous la pluie ne veulent rien lâcher et mettent tout leur cœur à réaliser une chorégraphie lors de la flash-mob de mardi devant la Grande Plage, c'est pour moi la plus belle preuve de la passion qui lie désormais les Biarrots avec la danse », souligne Thierry Malandain.

Pour le chorégraphe de Ballet Biarritz et directeur artistique du Temps d'aimer, il y a aujourd'hui un vrai public danse à Biarritz. « Je n'ose me souvenir de nos premières représentations où l'on réunissait péniblement 400 spectateurs. Aujourd'hui, on fait le plein des 1 200 places de la Gare du Midi deux fois pour le même ballet. Et il y a encore des personnes qui attendent. »

Pour satisfaire ce public de connaisseurs, la philosophie du Temps d'aimer a toujours été l'éclectisme, mais surtout un point d'honneur à ne proposer que le meilleur.

« Il n'y a plus de grands noms aujourd'hui dans la danse. Les noms qui comptent, c'est le Nederlands que nous avons accueilli l'an dernier », souligne Thierry Malandain. Ce dernier insiste sur la chance inouïe qu'à Biarritz de compter un tel plateau chaque année, des créations et premières françaises. « On est à côté de villes comme Lyon, Montpellier qui ont des budgets dix à vingt fois supérieurs. » En vingt éditions, la liste des compagnies, chorégraphes et danseurs accueillis à Biarritz donne pourtant le vertige ! C'est ça, la magie du Temps d'aimer.

  Jakes Abeberry, président fondateur, sa directrice Yvonne Pochelu et Thierry Malandain.  photo C. BO.

Jakes Abeberry, président fondateur, sa directrice Yvonne Pochelu et Thierry Malandain. photo C. BO.

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