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A quelques jours de la tobera-cavalcade…

La pression monte à Irissarry… A seulement quelques jours de la tobera-cavalcade, les organisateurs et participants s’affairent aux derniers préparatifs, entre répétitions générales, finalisation des costumes et autres détails techniques. Un véritable événement dans la mesure où la dernière s’est tenue dans la cité labourdine… en 1937 (cf. JPB du 20/06/2012).
Egilea
Cécile Vignau
Komunikabidea
Le journal du Pay Basque
Mota
Albistea
Data
2012/07/03
Lotura
Le journal du Pay Basque

Portée par l’association Denentzat, elle est chapeautée par Jean-Michel Noblia, organisateur du projet dans son ensemble. Ce dernier est auteur de tobera, on lui doit notamment celles de Louhossoa en 2002 et Hélette en 2003. Jean-Michel Noblia n’est pas originaire du village d’Irissarry, une distance amenant à davantage d’impartialité dans l’écriture. Pour mener son travail à bien, l’auteur a dû s’imprégner de l’ambiance, être à l’écoute. Il revient sur le cheminement de l’écriture : “Au contact des gens, j’ai écouté ce qu’ils disaient. A l’évocation du mot ‘tobera’, une certaine partie d’entre eux n’était pas rassurée, se demandait ce qui allait se dire. Je me suis fait une opinion de tout ça, y compris en lisant la presse et les gros sujets d’actualité locale.”

Et le sujet ?

La tradition veut que le sujet de la tobera reste le plus discret possible avant la représentation. Aujourd’hui, Jean-Michel Noblia en livre les grands axes, autour du foncier, mais également avec un volet social et culturel : “La Communauté de communes d’Iholdy a réservé sept hectares de terrain pour faire venir d’éventuelles entreprises, qui ne viennent pas. Le monde agricole ne voit pas cela d’un très bon œil, d’autant que ces terrains ont été achetés à des prix inabordables. J’ai voulu interpeller sur ce que l’on veut pour nos villages agricoles.” Autre angle abordé, la place primordiale du handball : “Culturellement, autour, il n’y a rien, Irissarry vit autour du handball. J’ai voulu le dénoncer.” Alors que les villageois s’affairent à la réussite de ce moment de convivialité et de transmission, le rendez-vous est pris les 8 et 14 juillet. Tarif : 12 euros.

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