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“Maskar”, une mascarade qui remue la tradition

Egilea
Carole Suhas
Komunikabidea
Le Journal du Pays Basque
Mota
Albistea
Data
2011/10/01
Lotura
Le Journal du Pays Basque

Car Maskar est bel et bien une création originale présentée pour la première fois au festival Xiru en mai dernier et qui le sera de nouveau aujourd’hui à Markiña en Biscaye. “C’est une étude artistique sur la mascarade souletine”. C’est une mascarade d’un genre nouveau que proposent les danseurs de Gotein, mais aussi les danseurs hip-hop de la compagnie Par’allèles, les chanteuses d’Amaren alabak ou encore les comédiens bizkaitar de la troupe Abarka de Markiña. “Nous n’avons pas la prétention de donner une mascarade dans son acceptation classique”, précise M. Etxekopar.

 

Et cette fois, les noirs de la mascarade, les Tsiganes ou Buhame, ne seront pas joués par des Souletins, “mais bien par des personnes qui sont extérieures à la Soule comme le veut leur personnage, puisqu’ils viennent de Biscaye. Ce qui est formidable, c’est qu’aucun des comédiens ne connaissait la mascarade, mais ils ont été totalement dans l’esprit. C’était un plaisir d’entendre le biscayen sur la place de Gotein [ndlr, à l’occasion du festival Xiru]”, poursuit le créatif souletin.

 

Un tel plaisir que les Bizkaitar ont alors proposé à toute cette petite mascarade familiale de venir chez eux, à Markiña, pour donner Maskar là où elle n’aurait jamais eu lieu sans cela. Et même si l’organisation fut un peu compliquée au regard du calendrier culturel de chacun, les artistes de Maskar seront à Markiña ce week-end, au milieu de la place. Le seul changement à noter ? Celui des chanteuses Amaren alabak, qui se produisant déjà à Mauléon avec Oreka Tx et Kukai dantza, qui seront donc remplacées par les voix féminines de Bost gehio.

 

Finalement, Maskar ouvre cette pratique ancestrale de la mascarade à de nouveaux horizons créatifs. “Pour questionner, chatouiller, toucher pourquoi pas, cette forme, souvent vidée de sa dynamique créative, que l’on nous a appris à appeler ‘trrrrrrrradition’. Souvent, sans nous en rendre compte, nous répétons ces formes, oubliant que nous-mêmes sommes ‘tradition’, que c’est au plus profond de nous-mêmes qu’est sa substance. Si cette tradition était un coffre d’or bien fermé, plein de trésors donnés par les anciens, à ne pas toucher, elle serait absurde”, comme le résume Mixel Etxekopar.

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