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“Iraul’story”, le village d’Itxassou s’apprête à donner sa cavalcade-tobera

Après plus d’une année de préparatifs, le village d’Itxassou s’apprête à donner sa cavalcade-tobera. La dernière ayant eu lieu assez récemment, en 2007.
Egilea
Cécile Vignau
Komunikabidea
Le journal du Pays Basque
Mota
Albistea
Data
2012/09/05
Lotura
Le journal du Pays Basque

A l’origine de l’initiative, les jeunes de la commune labourdine. Gillen Hiribarren revient sur le projet : “A la base, nous sommes une poignée de cinq ou six personnes, qui nous baladons d’assos en assos, entre comité des fêtes, le groupe de danse Ataitze, le gaztetxe. Chacun de nous s’est investi, a pris en charge une partie de la cavalcade, que ce soit dans l’encadrement des groupes de danse, le matériel, l’écriture de la tobera.” Avec pas moins 120 danseurs, 30 acteurs pour assurer la partie théâtre, une quinzaine de musiciens, sans compter l’organisation avec les costumières, la régie générale, ilsseront environ 200 à s’être investis pour le bon déroulement d’Iraul’story. En outre, les bertsulari Battitte Crouspeyre et Odei Barroso seront de la partie, pour proposer une seconde vision de la thématique engagée par la tobera.

A l’origine du projet restent les jeunes, mais ils n’ont pas l’exclusivité : “La tranche d’âge s’étend de 15 à 80 ans. La plupart des danseurs ont même déjà participé à des cavalcades par le passé”, ajoute Gillen, en charge de l’un des groupes de danse. Et pour donner le ton à la tobera autour de la Révolution française à Itxassou, quelques créations ont vu le jour. “Elles ne sont pas modernes, ce sont plutôt des reprises dedanses anciennes. On a par exemple ajouté des pas et de la musique à des paroles chantées à l’époque de la Révolution française sur un air de saut basque”, étoffe G. Hiribarren.

Une thématique historique

L’écriture de la tobera est revenue à l’Itsasuar Beñat Lazkano. Une première pour le jeune auteur : “J’avais déjà écrit quelques procès pour San Pantzar, c’est un exercice intéressant. Là, une tobera demande davantage de temps, de travail. Mais ça me plaît.” Les dernières tobera à Itxassou ont été écrites par Xabier Itçaina, et c’est donc naturellement lui qui a soufflé le sujet, avec l’assentiment et une réflexion collective de la part des organisateurs : une thématique autour de la Révolution française et des événements alors survenus à Itxassou. “En effet, cette cavalcade-tobera renvoie à un sujet historique. Le but est de faire réfléchir les gens dessus, et peut-être leur faire découvrir des événements qui se sont passés et qu’ils ne soupçonnaient pas”, poursuit Beñat. Une histoire revue et corrigée, toujours avec humour. Ici en quatre actes, la Révolution française de 1789 devient objet d’une téléréalité historique et filmée à Itxassou. Pinet et Cavaignac sont envoyés au village et l’histoire se répète… Une thématique qui permet de mettre en avant une centralisation autour de Paris à l’époque, moteur d’un processus de disparition des langues dites régionales. La grande histoire qui rejoint l’actualité d’Itxassou, avec des disparités entre les villageois, certains prônant l’héritage et les principes de la Révolution. Un sujet historique riche et foisonnant, patrimoine mémoriel de la cité labourdine mais également de ses voisines.

En ce qui concerne les détails pratiques, une seule et unique représentation de la cavalcade-tobera a lieu ce dimanche 19 août, à l'occasion des fêtes. Les kaskarot et autres bolant dantza donneront le départ à 16h30 précises, au fronton d’Itxassou. L’entrée est fixée à 10 euros.

 

Urrugne entame les prémices d’une cavalcade… pour 2014

Irissarry, Itxassou… 2012 voit la tradition des parades charivariques reprendre unnouveau souffle. Et ce n’est pas sans donner des idées aux voisins. A l’initiative des deux associations Hazia et Berttoli, la commune d’Urrugne souhaiterait organiser sa propre cavalcade. Aujourd’hui, l’idée est jetée, certains sujets germent, mais rien d’encore concret. “Vu l’importance d’une telle préparation, nous aimerions créer une cavalcade pour 2014”, explique Zelin Duperou, de l’association Hazia.

Une première réunion d’information s’est tenue au Xaia à Béhobie voilà quelques jours, mais trop peu d’associations et d’initiatives individuelles ont répondu à l’appel.

Les organisateurs souhaiteraient mobiliser pas moins de 200 Urruñar, qu’ils soient danseurs, chanteurs, acteurs, figurants, cavaliers, doués pour la couture… et font appel à toutes les bonnes volontés et autres motivés. Pour les désireux, il suffit de s’inscrire par courriel à l’adresse suivante : zelindup@yahoo.fr.

Une envie de renouer avec la tradition, de remettre ces cavalcades au goût du jour, de fédérer Urrugne et ses habitants. Les cavalcades reprennent l’ancien usage des parades charivariques (tobera mustrak) et elles se sont à l’origine surtout développées en Basse-Navarre et en Labourd intérieur. En 1949, et d’après le recensement de Xabier Itçaina, Macaye a donné une représentation de tobera à Urrugne. Cette dernière ne connaissant pas une forte tradition charivarique, l’occasion est donnée aujourd’hui de rassembler les Urruñar autour d’un usage regroupant défilé, procès et danses.

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