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13 355 spectateurs ont participé à cette édition
Un taux de remplissage des salles de 72 % avec des pointes à 100 % pour quelques soirées à la Gare du Midi, un total de 13 355 spectateurs recensés dont 8 265 payants (Colisée, casino, Gare du Midi). Après les sensations et émotions, l'équipe du Temps d'aimer a livré hier quelques chiffres. Ces derniers sont jugés « très positifs » par Jakes Abeberry, président de l'association Biarritz Culture qui pilote cet événement.
« Cette année, on pouvait craindre la comparaison avec notre 20e édition où les tarifs étaient à 20 € pour tous les spectacles. La première soirée gratuite au Port-Vieux avec « Roméo et Juliette » du Ballet de Lorraine avait rassemblé plus de 3 000 personnes ! Et bien avec 1 335 spectateurs par jour, dont une moyenne de 825 en salle, on constate un succès bien équilibré, entre les lieux. »
Organisés sur les places (Bellevue, Clemenceau, le Jardin Public, l'esplanade du casino et la Grande Plage), les bords de scène et spectacles en ville ont également rencontré la foule. « Un public fidèle, notamment aux dates de cette fin d'été que l'on ne nous conteste plus désormais. »
Directeur artistique du festival, Thierry Malandain reconnaît que la programmation avait cette année une coloration très contemporaine. « Si le ballet de l'Opéra de Paris n'était pas attendu (les 28 et 29 octobre à la Gare du Midi pour trois représentations) en prolongation du Temps d'aimer, c'est clair que le programme aurait été différent. »
La Batsheva attendueMais Thierry Malandain qui n'a jamais cherché à établir une sélection pour son propre plaisir personnel est content du résultat, qui illustre les différentes formes actuelles de la danse. Avec quelques jolies surprises comme Yann Lheureux, des confirmations avec Carte Blanche et Thomas Noone, les Ballets de Monte-Carlo, Pierre Rigal.
Faudra-t-il inventer un prix du public, à condition de le justifier un minimum ? En tout cas, ce dernier a plébiscité Sébastien Perrault et s'est partagé également entre Israël Galvan et Yann Lheureux.
Thierry Malandain travaille déjà sur l'édition 2012 qui sera « très hollandaise ». Het National Ballet, la compagnie Intro Dans, ont déjà donné leur accord. La prestigieuse Batsheva dance company d'Israël sera également à Biarritz. Enfin, une opération conjointe entre Biarritz, Pau et Bilbao devrait permettre de travailler avec le collectif Korzo qui fait parler de lui en ce moment dans la danse européenne.
Le ballet de l'Opéra de Paris se produira en octobre. Photo DR
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