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Biarritz est entré dans la seconde dimension
L’ambiance était pourtant paisible hier en terrasse, face à la Grande plage. Comme le calme avant la tempête. Les portes du Casino étaient closes. Juste une scène montée sur l’esplanade et quelques affiches ici et là faisaient penser que le Festival Le Temps d’aimer la danse débute ce soir.
A l’inverse, sur le côté du Casino, le pas n’est pas le même. Beaucoup plus précipité cette fois. Celui d’une équipe de techniciens qui s’affairent à décharger le matériel, caisse après caisse, camion après camion. Tout y sera prêt pour y accueillir samedi soir Swan de Le Guetteur Luc Petton & Cie notamment. (cf. encadré)
Même ambiance en centre-ville et aux abords de la gare du Midi. “Ce matin en remontant près du Royal, parmi les passants j’ai pu apercevoir trois danseuses qui répétaient leur pas, dans la rue”, raconte Eloixa Ospital, chargée des relations publiques. C’est ça aussi le festival.
Logistique
Au total, en moyenne une trentaine de techniciens du spectacle contribuera quotidiennement à l’élaboration et au déroulement de chaque représentation.
Car toute la logistique doit être à la hauteur pour permettre d’accueillir les 390 danseurs sur les scènes des trois théâtres, à savoir la Gare du Midi, celle du Théâtre du Casino ou du Colisée mais aussi à l’extérieur, tout comme celles montées sur l’esplanade du Casino, au Jardin Public ou encore sur la Plage du Port Vieux notamment.
A cela s’ajoute l’organisation chargée entre autres de la vente des billets, de la réception à l’entrée de chacune des représentations. Ce sont ainsi sept personnes qui vont accueillir les spectateurs pour la cinquantaine de rendez-vous. Sans compter tout le personnel employé par les salles de spectacles louées pour l’occasion, et le personnel municipal. Tout est donc prêt pour accueillir les milliers de spectateurs dès ce soir.
Swan de L. Petton affiche complet
Le spectacle affiche complet. Swan, de la compagnie Le Guetteur - Luc Petton et Cie, aura rempli le Théâtre du Casino pour sa représentation unique samedi soir.
Si la nouvelle embête Eloixa Ospital, chargée des relations publiques, qui souhaite que les personnes puissent assister aux différentes représentations du festival Le Temps d’aimer jusqu’au dernier moment, ce n’est néanmoins pas une surprise.
Car le projet de Luc Petton est unique au monde. Après La confidences des oiseux, il met cette fois sur scène un ballet composé de vrais cygnes blancs et noirs ainsi que sept danseuses et deux oiseleurs, usant d’un espace-temps poétique entre animalité et humanité pour parler de l’état du monde. “C’est un projet d’artiste dans lequel l’animal a une présence forte”, lance Luc Petton. “Le cygne est un paradoxe vivant. Entre grâce et pesanteur”, il apparaît “comme le plus ambivalent des oiseaux”. Et, c’est tout un protocole d’imprégnation que le chorégraphe a mis en place depuis deux ans. Les danseuses ont assisté à la naissance de chacun des cygnes pour faire naître une complicité entre eux.
Swan promet une belle magie.
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