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Une rencontre teintée d'émotions dans le grand studio de la Gare du Midi

Egilea
Fabienne Ocafrain
Komunikabidea
Le journal du Pays Basque
Mota
Albistea
Data
2009/07/11

La première quinzaine de la résidence du chorégraphe Iker Gomez à la Gare du midi s'est achevée hier sur une note d'émotion. En effet, ils étaient une quarantaine des trois centres de Donostia, Irun et d'Errenteria à être accueillis par le chorégraphe et l'une des danseuses de la compagnie du même nom.

La danse, un travail émotionnel

Et c'est en parfait hôte qu'I. Gomez a d'abord présenté sa profession. Pour lui, le chorégraphe, c'est celui qui pense, qui décide du mouvement du corps, qui compose mais c'est surtout celui qui donne un message à la danse. Il doit créer une chorégraphie qui soit avant tout intéressante pour les spectateurs.

Ce qu'il essaie de faire comprendre à ce public venu spécialement pour cette rencontre, c'est que c'est avant tout un travail d'interprétation des danseurs, «il faut de l'émotion, de la poésie même». Et tous rient quand Iker montre ce que sont pour lui l'explosion et l'expression du «boom», l'électricité ou même quand il explique que le danseur doit pouvoir transmettre au public l'envie de manger une banane. Et son public vit chaque parole, chaque pas avec un enthousiasme certain et applaudit tout naturellement quand le chorégraphe et sa danseuse leur montrent un enchaînement de pas sous fond musical.

De l'espace

Et pour créer un spectacle, il faut travailler. «Pas dans un bureau» comme il s'amuse à le dire mais dans un studio de danse, avec des miroirs pour pouvoir et de l'espace, beaucoup d'espace parce que «si tu danses dans un bureau par exemple, tu risques de casser les ordinateurs, de te cogner au meuble».

«La musique, c'est comme l'habit de la danse», ajoute le chorégraphe. Et afin que son public visualise, il continue dans l'image en précisant : «Si tu veux de l'élégance, tu prends de la musique classique mais si tu veux du sport, tu prends Madonna».

Application

Et quand Iker Gomez appelle à la participation de son public, ils sont nombreux à se lever comme Gustavo, lui qui à peine assis voulait déjà danser. Et c'est sous la main «du chorégraphe, chef» que ce dernier et ses camarades ont composé une phrase chorégraphique sur le thème de l'eau. Représentation très appréciée si l'on en juge par la teneur des applaudissements et la mine réjouie des spectateurs.

Pomme d'happy...

Apple street, c'est le nom donné à la dernière création de la compagnie du chorégraphe Iker Gomez en résidence dans le cadre du Festival transfrontalier de danse en paysages urbains Dantza Hirian qui aura lieu du 9 au 27 septembre prochain.

La pomme, parce que c'est le fruit de l'amour, de la séduction. La pomme, parce qu'elle provoque un mouvement lorsqu'on monte dessus. Mais surtout la pomme parce qu'elle représente la plus «grande capitale du monde», New York.

Ce sont ces trois éléments qui ont conduit le chorégraphe a donné comme titre Apple street à son dernier spectacle. Un projet qui entend croiser les codes des espaces urbains et de la danse contemporaine.

Mais si son titre semble définitif, la création n'est pas terminée et le chorégraphe sera en résidence dès la semaine prochaine et jusqu'à la fin du mois à Donostia.

 

 

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