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Le ballet est une histoire dansée

Le grand maître de danse Philippe Oyhamburu était l'invité du festival Herri Uzta, dont l'organisateur Herri Soinu est, jeudi dernier à Latsa. À 95 ans, il a réussi le pari de présenter en bilingue une conférence sur la « balletisation » (néologisme inventé) de la danse traditionnelle basque, en axant son propos sur la période 1920-1980.
Egilea
Belxa
Komunikabidea
Sud Ouest
Mota
Albistea
Data
2016/10/11
Lotura
Sud Ouest

Selon lui et en résumé, la balletisation introduit la notion de passage de témoin avec le souci de créer -et toujours d'aller de l'avant !- mais aussi de faire partie d'un « tout » qui fait référence la notion de « basquitude », une autre notion riche en définitions…

Son propos était agrémenté de la présentation d'archives photographes rares car peu nombreuses et témoins d'un passé riche en émotions. Le public aura pu notamment découvrir les photographies de femmes dansant sur des répertoires exclusivement réservés aux hommes (auresku) en 1920 !

Sous l'égide d'Etorki, près de 31 pays d'Europe, d'Asie ou encore d'Amérique du Sud auront été traversés par Philippe Oyhamburu et ses danseurs, dans la joie comme dans la peine, sans discontinuer.

Portrait synthétique

Philippe Oyhamburu, né en 1921, est un danseur, chorégraphe, musicien, chef de chœur, auteur, homme de radio et conférencier qui a œuvré toute sa vie pour faire connaître la culture basque à travers le monde qu'il parcourt pendant plusieurs décennies, notamment à la tête des ballets et chœurs Etorki.

Philippe Oyhamburu a dirigé le groupe Oldarra de 1945 à 1953, puis les Ballets et Chœurs Etorki de 1954 à 1984, diffusant dans le monde entier danses, musiques et chants du Pays basque, sur des scènes telles que le Théâtre des Champs-Élysées, le Sadler's Wells de Londres, le Bolchoï de Moscou, le Coliseo de Buenos Aires…

Quid de la balletisation désormais ? Désormais, la création sous couvert de « balletisation » existe et différents chemins sont usités par les nouvelles générations pour reprendre le chemin de la création. Philippe Oyhamburu dans son propos a laissé des trames d'idées à exploiter, qui concernent l'usage de la parole, de mimiques théâtrales ou encore de scènes filmées… et notre maître conférencier de passer le relais. 

Philippe Oyhamburu et son assistante Uhaina Azpeitia d’Herri Soinu.

Philippe Oyhamburu et son assistante Uhaina Azpeitia d’Herri Soinu. ©Photo Belxa

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